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Champagne Jacques & André Beaufort


Jacques & André Beaufort









    Situation

    La zone viticole comprend 300 villages ou crus différents ayant chacun leurs caractéristiques propres, et répartis en plusieurs zones : la montagne de Reims, la vallée de la Marne, la côte des blancs, les vignobles de l'Aube et l'Aisne. Les trois premières en forment la partie essentielle, ce sont les régions de production les plus estimées, les crus les plus réputés. Pour déterminer la qualité de chacun d'entre eux, une échelle de crus a été établie où Ambonnay se situe dans les grands crus 100%.

    Le domaine a une superficie de six hectares et demi de vignobles - en partie à Ambonnay classé Grand Cru, et à Polisy, dans l'Aube - ne reçoivent aucun traitement de synthèse : binages superficiels, compost végétal et animal pour entretenir l'humus nécessaire à la vie.

    Itinéraire d'accès au domaine :
    D'Epernay vers Chalons en Champagne par la D1. A Tours-sur-Marne, touner à gauche jusqu'à Bouzy (D19). Dans le centre du village, sur la droite jusqu'à Ambonnay. La cave est à la sortie du village, sur la route de Vaudemange (D19), sur la gauche (panneau).

    Les Cépages

    On ne peut faire du Champagne qu'avec trois cépages :
    - Le Pinot noir, cépage noble (noir à jus blanc) qui apporte charpente, corps et longévité, force, sève et générosité.
    - Le Chardonnay (Blanc), autre cépage noble qui confère finesse, légèreté, subtilité, élégance et fraîcheur.
    - Le Pinot Meunier qui n'est pas autorisé pour les grands crus.

    Au total, les proportions d'encépagement Champenois, sont d'environ un tiers pour chacun des trois cépages.
    L'origine de "grand cru de noir" a toujours poussé la préférence du Pinot Noir, qui représente plus des 3/4 de la surface de ce domaine, le reste étant occupé par le Chardonnay. C'est pourquoi, ces champagnes sont qualifiés de puissants, mais quelques fois aussi font références à des arômes de Chardonnay.


    Le vignoble

    Depuis 1971, la vigne est travaillée en culture biologique.
    La culture biologique est un choix pour l'avenir. Toute technique ou produits susceptibles de présenter un risque pour le consommateur et l'environnement sont exclus.
    L'objectif est aussi de préserver les arômes et saveurs originels des vins.
    Suivi du cahier des charges du règlement CEE n°2092/91 modifié.
    Certification Ecocert.
    La fertilisation du sol est uniquement organique. Les amendements (composts, végétaux) et engrais organiques naturels sont fabriqués dans le respect de la règlementation C.E.E.
    Les pratiques culturales : buttage, labours pour aérer, améliorer la structure de la terre,
    maintiennent une activité intense de la faune et de la flore du sol.
    Pas d'utilisation de désherbants chimiques.


    La Vigne

    Excluant les désherbants, des binages superficiels sont effectués pour limiter la concurrence des mauvaises herbes sans affecter les racines de la vigne. les engrais chimiques sont remplacés par un compost végétal fabriqué sur l'exploitation et complété de poudre d'os de boucherie et de farine de sang (cycle plus naturel que dans l'alimentation du bétail). Ce compost, épandu sur toute la surface du sol, entretient la quantité d'humus nécessaire à la vie et constitue un écran maintenant l'humidité plus longtemps en cas de sécheresse.
    L'érosion est pratiquement nulle, car le sol, bien aéré par le compost, par le travail mécanique et par les organismes vivants tels que les vers de terre (en quantité suffisante), possède une très grande perméabilité qui facilite le ravitaillement des nappes phréatiques (inondations et sécheresses seraient ainsi minimisées si tous cultivaient la terre ... )


    Le soin de la plante

    Les travaux s'étalent toute l'année. En Février ou Mars, hors des périodes de gelées, intervient la taille, réglementée, qui tend à limiter le rendement (peine perdue pour certains utilisateurs d'engrais chimiques!) pour obtenir une meilleure maturité et une plus grande qualité ; puis le liage des charpentes de la vigne.

    Début juin, les rameaux sont rassemblés par des fils de fer parallèles et, durant l'été, ces rameaux sont cisaillés plusieurs fois. Vers la mi-Juin, on pouvons évaluer la récolte d'après la floraison (si tout va bien).

    Les principales maladies cryptogamiques auxquelles nous devons faire face, et causant de grands dégâts sont le mildiou et l'oïdium. Pour cela, l'agrobiologie interdisant les fongicides de synthèse, tolère les sels de Cuivre et le Soufre. Cependant, ces produits possèdent une certaine toxicité entraînant un déséquilibre de la faune. C'est pourquoi, depuis 1974, les huiles essentielles sont expérimentées, elles limitent l'évolution des champignons parasites, et depuis 1980, le domaine de l'homéopathie est exploré. Mais il faut bien avouer que dans certaines années difficiles au plan climatique, la nature se montre maître chez elle.
    Quelques réussites tout de même sur le plan de la faune, en effet quasiment pas d'interventions contre les insectes parasites, l'équilibre de cette faune paraît suffisant pour limiter les dégâts causés par eux.
    Le début des vendanges a lieu environ cent jours après la pleine fleur, soit de la mi-septembre à début Octobre. La Date est fixée par arrêté préfectoral, mais ici, il est tenu compte surtout de la maturité.

    En agrobiologie, la récolte est moins importante. Les premières années de reconversion, les rendements ont baissé d'un tiers, et aujourd'hui, les aléas climatiques donnent des rendements en dents de scie, faire presque autant que les autres une année, et ne récolter que le dixième l'année suivante. D'une façon générale les grosses pertes ont lieu directement et indirectement lors des gelées printanières qui fragilisent la vigne pour son début de végétation, la rendant très sensible aux maladies cryptogamiques.



    La vinification

    Récoltants-Manipulants, toutes les phases de la vinification sont assurées sur place, au domaine, sans addition de produit interdit par l'agrobiologie.

    Le pressurage des raisins doit s'effectuer juste après la cueillette, pour ne pas laisser macérer la pellicule avec la pulpe des raisins. En effet, on distingue plusieurs catégories de jus dans la baie de raisin : celui de la pulpe plus qualitatif coulant sous des faibles pressions au pressoir, ce sont les "cuvées" ; celui de la pellicule moins apte au vieillissement, coulant sous de plus fortes pressions, ce sont les "tailles". C'est pourquoi aussi, le pressurage des raisins de Champagne est bien réglementé au point de vue temps minimum d'extraction et proportions à obtenir.

    Pour l'élaboration du Coteaux Champenois rouge, il est procédé de la même façon qu'en Bourgogne.
    Le moût coule du pressoir vers les cuves de débourbage où il reposera au moins 12 heures afin que toutes les matières étrangères (pépins, peaux, ... ) se déposent.
    Le plus souvent possible, il est procédé à un second débourbage pour affiner le premier.
    Le moût est ensuite soutiré dans des tonneaux ou des cuves, où a lieu la première fermentation alcoolique réalisée par des levures indigènes. On obtient alors un vin tranquille qui, au cours de l'hiver , est soutiré.

    Au Printemps, pour des raisons de stabilité du vin et pour ne pas être obligés d'utiliser beaucoup de S02, on laisse faire la fermentation malo-lactique (bactéries transformant l'acide malique en acide lactique), ce qui désacidifie légèrement le vin de façon naturelle. A la suite de celle-ci, la plupart des maisons réacidifient le vin, mais on considére, ici, que cela n'est pas nécessaire ... chacun son style!
    Après ces grandes formalités, vient la mise en bouteille : on ajoute alors au vin une petite quantité de sucre de canne non raffiné ou de sucre de raisin concentré, parfois des ferments naturels et une colle à base d'argile.

    Les bouteilles sont alors "couchées sur lattes". Le sucre se transforme en alcool et gaz carbonique par l'action de la seconde fermentation alcoolique des levures. C'est ce gaz produit qui, lors du débouchage, provoque la mousse. Cette fermentation produit aussi un dépôt composé essentiellement de levures mortes et de la "colle" ajoutée.

    Les bouteilles restent ainsi pendant des mois et des années : la législation du Champagne oblige à quinze mois de bouteille minimum pour un sans année, et trois ans pour un millésimé. Mais un Champagne millésimé ne commence à s'épanouir qu'après cinq ans de vieillissement sur son dépôt.

    L'élimination du dépôt, ce fait "à la volée" après un remuage d'un mois environ sur pupitre manuel. Ce dégorgement "à la volée" nécessite d'ouvrir la bouteille tout en la relevant, afin de ne laisser partir que le dépôt sans trop de champagne et sans gel préalable du goulot.


    on ajoute alors une liqueur d'expédition à base de sucre de raisin concentré pour obtenir le Brut ou le Demi-Sec ou même le Doux.

    On essaie au maximum, de garder les bouteilles avec leur dépôt avant la vente, le vieillissement du Champagne se fait alors très bien, et il est possible de goutter un Champagne de plus de dix ans avec des bouquets plus mûrs et ayant conservé quelques traits de jeunesse. Le dégorgement, lors de la vente est donc récent (la date de dégorgement est inscrite sur l'étiquette, dans le numéro de lot).



    Les Vins

    La revue Vins de France qualifie la production de " plus merveilleuse découverte des cinq dernières années dans le monde des récoltants-manipulants de Champagne ".

    Brut


    -POLISY Millésimé Brut
      Ce sont des champagnes issus uniquement de cuvées de Polisy, expressifs de leur terroir et de bonne garde.
      2000 :
        Médaille d'Or au concours de la capelle 2003
        Médaille d'Or au concours des vins bio 2004.

      1990 :
        Médaille d'Or au concours des vins bio 2000
        Robe: Superbe, dorée tirant vers l'orangé.
        Nez: friand et expressif sur la crème pâtissière et les fruits confits avec une touche rancio.

      1989 :
        Robe: Jaune doré au reflet or.
        Nez: Sirop de fruit, associé à des notes de pomme au four et à l'agitation des touches de résineux et de rancio.


    -AMBONNAY Grand Cru Brut
      Ce sont des champagnes provenant exclusivement de cuvées d'Ambonnay qui en font des champagnes très corsés et fruités, ayant vieilli longtemps dans notre cave pour s'affiner.
      Réserve :
        Médaille d'Or au concours de La Capelle 2002
        Coups de Coeur au guide Hachette des vins 2004
        Robe: Jaune franc, assez brillant.
        Nez: arômes croquants de fruits secs (abricots, coing, agrumes), rehaussés d’une touche minérale.
        Conseils et Accords: Boire en aperitif

      1994 :
        16,5/20 au Guide des Vins Bio 2001
        Robe: D'une belle intensité dorée.
        Nez: Marqué par des accents de gelée de coing, de fruits confits (agrumes, abricot).
        Conseils et Accords: Fruit de mer.

      1989 :
        Médaille d'Argent au concours des vins bio 1999
        Robe: Jaune assez soutenu, limpide.
        Nez: qui évoque l'orange confite assez fine et élégante.
        Conseils et Accords: Foie gras avec compote de figue ; sanglier cuisiner avec fruits pomme poire ; canard à l'orange ;cailles aux raisins .

    Rosé Brut

      Grand Cru :
        Robe: Orangée, aux discrets reflets cuivrés.
        Nez: fruité évoquant la framboise mûre voire confiturée.

    Demi-sec

      Millésime 1995 Grand Cru :
        Médaille d'Argent au Concours Général Agricole 2005

      Millésime 1995 :
        Médaille d'Or au Concours Général Agricole 2005
        Médaille d'Argent à la 9eme edition du Concours National des Vins issus de Raisins de l'Agriculture Biologique.

      Millésime 1991 :
        Médaille d'Or au concours des champagnes de La Capelle 2001
        Médaille d'Argent au concours des vins bio 2002
        Médaille d'Or au Concours Général Agricole 2005

      Grand Cru 1989 :
        Médaille d'Argent au Concours Général Agricole 2006

      Millésime 1988 :
        Médaille d'Or au concours des champagnes de La Capelle 2002
        Médaille d'Or au concours des vins bio 2002

      Grand Cru 1988 :
        Médaille d'Or au Concours Général Agricole 2002
        Médaille d'Argent au 7eme Concours Nationnal des Vins issus de Raisins de l'Agriculture Biologique 2003
        Médaille d'Or au concours de la capelle 2003


    Doux

      Rosé Grand Cru 1990 :
        Médaille d'Or au concours des vins bio 1998
      Millésime 1988 :
        Médaille d'Argent au concours des vins bio 2004


        Coordonnées:
        BEAUFORT Jacques
        1 Rue de Vaudemange
        51150 Ambonnay
        Tel: 03 26 57 01 50 - fax: 03 26 52 83 50
        e-mail : ajbeaufort@free.fr
        site :www.ajbeaufort.free.fr