Champagne Jacques & André Beaufort Jacques & André Beaufort |
La zone viticole comprend 300 villages ou crus différents ayant chacun leurs caractéristiques propres, et répartis en plusieurs zones : la montagne de Reims, la vallée de la Marne, la côte des blancs, les vignobles de l'Aube et l'Aisne. Les trois premières en forment la partie essentielle, ce sont les régions de production les plus estimées, les crus les plus réputés. Pour déterminer la qualité de chacun d'entre eux, une échelle de crus a été établie où Ambonnay se situe dans les grands crus 100%. ![]()
|
Itinéraire d'accès au domaine :
On ne peut faire du Champagne qu'avec trois cépages : - Le Pinot noir, cépage noble (noir à jus blanc) qui apporte charpente, corps et longévité, force, sève et générosité. - Le Chardonnay (Blanc), autre cépage noble qui confère finesse, légèreté, subtilité, élégance et fraîcheur. - Le Pinot Meunier qui n'est pas autorisé pour les grands crus. Au total, les proportions d'encépagement Champenois, sont d'environ un tiers pour chacun des trois cépages. L'origine de "grand cru de noir" a toujours poussé la préférence du Pinot Noir, qui représente plus des 3/4 de la surface de ce domaine, le reste étant occupé par le Chardonnay. C'est pourquoi, ces champagnes sont qualifiés de puissants, mais quelques fois aussi font références à des arômes de Chardonnay. Le vignoble Depuis 1971, la vigne est travaillée en culture biologique. La culture biologique est un choix pour l'avenir. Toute technique ou produits susceptibles de présenter un risque pour le consommateur et l'environnement sont exclus. L'objectif est aussi de préserver les arômes et saveurs originels des vins. Suivi du cahier des charges du règlement CEE n°2092/91 modifié. Certification Ecocert. La fertilisation du sol est uniquement organique. Les amendements (composts, végétaux) et engrais organiques naturels sont fabriqués dans le respect de la règlementation C.E.E. Les pratiques culturales : buttage, labours pour aérer, améliorer la structure de la terre, maintiennent une activité intense de la faune et de la flore du sol. Pas d'utilisation de désherbants chimiques. La Vigne Excluant les désherbants, des binages superficiels sont effectués pour limiter la concurrence des mauvaises herbes sans affecter les racines de la vigne. les engrais chimiques sont remplacés par un compost végétal fabriqué sur l'exploitation et complété de poudre d'os de boucherie et de farine de sang (cycle plus naturel que dans l'alimentation du bétail). Ce compost, épandu sur toute la surface du sol, entretient la quantité d'humus nécessaire à la vie et constitue un écran maintenant l'humidité plus longtemps en cas de sécheresse. L'érosion est pratiquement nulle, car le sol, bien aéré par le compost, par le travail mécanique et par les organismes vivants tels que les vers de terre (en quantité suffisante), possède une très grande perméabilité qui facilite le ravitaillement des nappes phréatiques (inondations et sécheresses seraient ainsi minimisées si tous cultivaient la terre ... ) Le soin de la plante Les travaux s'étalent toute l'année. En Février ou Mars, hors des périodes de gelées, intervient la taille, réglementée, qui tend à limiter le rendement (peine perdue pour certains utilisateurs d'engrais chimiques!) pour obtenir une meilleure maturité et une plus grande qualité ; puis le liage des charpentes de la vigne. Début juin, les rameaux sont rassemblés par des fils de fer parallèles et, durant l'été, ces rameaux sont cisaillés plusieurs fois. Vers la mi-Juin, on pouvons évaluer la récolte d'après la floraison (si tout va bien). Les principales maladies cryptogamiques auxquelles nous devons faire face, et causant
de grands dégâts sont le mildiou et l'oïdium. Pour cela, l'agrobiologie interdisant les
fongicides de synthèse, tolère les sels de Cuivre et le Soufre. Cependant, ces produits
possèdent une certaine toxicité entraînant un déséquilibre de la faune. C'est
pourquoi, depuis 1974, les huiles essentielles sont expérimentées, elles limitent l'évolution
des champignons parasites, et depuis 1980, le domaine de l'homéopathie est exploré.
Mais il faut bien avouer que dans certaines années difficiles au plan climatique, la
nature se montre maître chez elle. En agrobiologie, la récolte est moins importante. Les premières années de reconversion, les rendements ont baissé d'un tiers, et aujourd'hui, les aléas climatiques donnent des rendements en dents de scie, faire presque autant que les autres une année, et ne récolter que le dixième l'année suivante. D'une façon générale les grosses pertes ont lieu directement et indirectement lors des gelées printanières qui fragilisent la vigne pour son début de végétation, la rendant très sensible aux maladies cryptogamiques. La vinification Récoltants-Manipulants, toutes les phases de la vinification sont assurées sur place, au domaine, sans addition de produit interdit par l'agrobiologie. Le pressurage des raisins doit s'effectuer juste après la cueillette, pour ne pas laisser macérer la pellicule avec la pulpe des raisins. En effet, on distingue plusieurs catégories de jus dans la baie de raisin : celui de la pulpe plus qualitatif coulant sous des faibles pressions au pressoir, ce sont les "cuvées" ; celui de la pellicule moins apte au vieillissement, coulant sous de plus fortes pressions, ce sont les "tailles". C'est pourquoi aussi, le pressurage des raisins de Champagne est bien réglementé au point de vue temps minimum d'extraction et proportions à obtenir. Pour l'élaboration du Coteaux Champenois rouge, il est procédé de la même façon
qu'en Bourgogne. Au Printemps, pour des raisons de stabilité du vin et pour ne pas être obligés
d'utiliser beaucoup de S02, on laisse faire la fermentation malo-lactique (bactéries
transformant l'acide malique en acide lactique), ce qui désacidifie légèrement le vin
de façon naturelle. A la suite de celle-ci, la plupart des maisons réacidifient le vin,
mais on considére, ici, que cela n'est pas nécessaire ... chacun son style! Les bouteilles sont alors "couchées sur lattes". Le sucre se transforme en alcool et gaz carbonique par l'action de la seconde fermentation alcoolique des levures. C'est ce gaz produit qui, lors du débouchage, provoque la mousse. Cette fermentation produit aussi un dépôt composé essentiellement de levures mortes et de la "colle" ajoutée. Les bouteilles restent ainsi pendant des mois et des années : la législation du Champagne oblige à quinze mois de bouteille minimum pour un sans année, et trois ans pour un millésimé. Mais un Champagne millésimé ne commence à s'épanouir qu'après cinq ans de vieillissement sur son dépôt. L'élimination du dépôt, ce fait "à la volée" après un remuage d'un mois environ sur pupitre manuel. Ce dégorgement "à la volée" nécessite d'ouvrir la bouteille tout en la relevant, afin de ne laisser partir que le dépôt sans trop de champagne et sans gel préalable du goulot. ![]() ![]() on ajoute alors une liqueur d'expédition à base de sucre de raisin concentré pour obtenir le Brut ou le Demi-Sec ou même le Doux. On essaie au maximum, de garder les bouteilles avec leur dépôt avant la vente, le vieillissement du Champagne se fait alors très bien, et il est possible de goutter un Champagne de plus de dix ans avec des bouquets plus mûrs et ayant conservé quelques traits de jeunesse. Le dégorgement, lors de la vente est donc récent (la date de dégorgement est inscrite sur l'étiquette, dans le numéro de lot). |
La revue Vins de France qualifie la production de " plus merveilleuse découverte des cinq dernières années dans le monde des récoltants-manipulants de Champagne ". Brut-POLISY Millésimé Brut
2000 :
Médaille d'Or au concours des vins bio 2004. 1990 :
Robe: Superbe, dorée tirant vers l'orangé. Nez: friand et expressif sur la crème pâtissière et les fruits confits avec une touche rancio. 1989 :
Nez: Sirop de fruit, associé à des notes de pomme au four et à l'agitation des touches de résineux et de rancio. | ![]() |
Réserve :
Coups de Coeur au guide Hachette des vins 2004 Robe: Jaune franc, assez brillant. Nez: arômes croquants de fruits secs (abricots, coing, agrumes), rehaussés d’une touche minérale. Conseils et Accords: Boire en aperitif 1994 :
Robe: D'une belle intensité dorée. Nez: Marqué par des accents de gelée de coing, de fruits confits (agrumes, abricot). Conseils et Accords: Fruit de mer. 1989 :
Robe: Jaune assez soutenu, limpide. Nez: qui évoque l'orange confite assez fine et élégante. Conseils et Accords: Foie gras avec compote de figue ; sanglier cuisiner avec fruits pomme poire ; canard à l'orange ;cailles aux raisins . Rosé Brut
Nez: fruité évoquant la framboise mûre voire confiturée. Demi-sec
Millésime 1995 :
Médaille d'Argent à la 9eme edition du Concours National des Vins issus de Raisins de l'Agriculture Biologique. Millésime 1991 :
Médaille d'Argent au concours des vins bio 2002 Médaille d'Or au Concours Général Agricole 2005 Grand Cru 1989 :
Millésime 1988 :
Médaille d'Or au concours des vins bio 2002 Grand Cru 1988 :
Médaille d'Argent au 7eme Concours Nationnal des Vins issus de Raisins de l'Agriculture Biologique 2003 Médaille d'Or au concours de la capelle 2003 | ![]() |
Doux
BEAUFORT Jacques 1 Rue de Vaudemange 51150 Ambonnay Tel: 03 26 57 01 50 - fax: 03 26 52 83 50 e-mail : ajbeaufort@free.fr site :www.ajbeaufort.free.fr | ![]() |